Venir de province jusqu’à Paris, pour la marche pour la 6ème République, ce n’est pas donné à tout le monde, entre autre parce que ce n’est pas donné : Limoges : 44€ par personne, ce n’est pas rien, et pour beaucoup, c’est hors de prix ! Et ne dites pas qu’on organise la solidarité, à la façon des « cartes de pauvre »
Et il n’y avait pas que ça comme problèmes.
L’organisation des cortèges et du défilé.
Pourquoi ne pas signaler les points de rendez-vous autour de la Bastilles (numéro, thème), pour que l’on se retrouve et mettre à disposition un tableau des départements qui permette de savoir ceux qui sont arrivés (surtout les cars, pour se retrouver entre cars et covoiturage) ou pour retrouver des amis venus d’ailleurs.
Le fait de répartir les provenances pour chaque point de rendez-vous, avec une ou des régions + un département francilien est une excellente chose. Il faut juste pousser les choses un peu plus loin. demander quelques volontaires (1 ou 2) à chaque département francilien, pour être « référents » du point de rendez-vous (ils s’engagent à être présent plus tôt, vers midi par exemple) et demander à ce qu’il y ait un référent par provenance de province. Communiquer à l’inscription le n° de portable du référent du point de rendez-vous ils communiqueront par sms et demander à ceux qui se chargent d’organiser un départ de car de prendre contact avec leur référent du rendez-vous, ça permettra de faite le point, de se retrouver, et aux retardataires de localiser leur cortège et peut être de les retrouver. Les covoiturage peuvent aussi se grouper en convoi et donner un référent.
Chaque groupe pourrait aussi tenir un compte (par département) des participants à jour – exemple : on arrive de tel département, si on est les premiers, on met le nom du département et notre nombre sur le tableau, si on n’est pas les premiers, le nom du département y est déjà, et il y a le nombre de ceux qui sont déjà arrivés, on ajoute le nombre de ceux de son groupe, et on a le détail par provenances. Les groupes se placent dans l’ordre où ils ont été inscrits sur le tableau – en fait par ordre d’arrivée.
Ne fait pas faire démarrer les cortèges avant l’heure, ici aussi avec des sms entre référents; le 18 mars cela a foutu en l’air toute possibilité de s’y retrouver.
Plus gênant : ça aurait été bien de penser aux handicapés !
On a fait des progrès pour les sourds et malentendants – Quoique. Je ne sais pas si il a fallut que je transcrive les vœux de Jean-Luc et que je lui adresse le texte en lui rappelant que ma fille sourde ne lisait toujours pas la langue des signes et qu’elle était loin d’être la seule. Toujours est-il qu’il n’y avait plus de traduction simultanée en LSF ni de sous-titre, ni malheureusement de publication postérieure du texte des discours (au passage : quel dommage), je n’en veux pas à celles et ceux qui ont fait planter l’initiative pour « prendre la place » et qui n’ont pas fait grand chose depuis, j’en veux plus aux « importants » qui étaient au courant, mais qui ont laissé faire parce qu’ils n’en avaient rien à faire, ou parce qu’ils avaient « mieux » à faire. Malheureusement, c’était hautement symbolique et particulièrement efficace et c’est très symptomatique des manques de participation qui subsistent au niveau de la base du mouvement, pourquoi n’y-a-t-il toujours pas de forum insoumis au niveau de jlm2017 ? Pourquoi n’y a-t-il toujours pas eut d’appel en direction de ceux qui ont quitté le parti ces dernières années – en particulier au moment des municipales
Revenons à l’organisation. Jean-Luc insiste souvent sur le fait que nos bénévoles sont en général de grands professionnels dans leur spécialité, ce qui est parfaitement vrai, par exemple pour la vidéo. Par contre, j’ai des doutes pour ce qui est de l’organisation (concrète) de cette marche suivie d’un meeting, et cela en frôlant une prise de risque pour des handicapé-e-s. Risque, inconfort et indifférence. Bref un vrai recul par rapport à l’effet obtenu par les sous-titre et la traduction simultanée en LSF.
Je m’explique : si le meeting qui clôt la marche doit se tenir sur une place, la scène doit être au fond de la place par rapport au sens d’arrivée du cortège. placer la ou les scènes au début ou au milieu va nécessairement créer une accumulation. Les premiers arrivés vont inévitablement s’accrocher aux meilleurs places et les suivants vont tout aussi inévitablement essayer de se glisser entre la scène (ou les écrans) et ceux arrivés avant eux. Et tant pis si il s’agit d’une personne handicapée sur un fauteuil qui ne verra plus rien, et pour ma femme sur son fauteuil, cela a été comme cela tout du long. Pas d’emplacement prévu pour accueillir et mettre ceux qui sont en fauteuil dans de bonnes conditions, de vision, de confort et de sécurité. C’était tout le contraire avec de nombreux obstacles, des trottoirs, sans un minimum permettant l’escalade par un fauteuil, des sortes de madriers infranchissables pour un fauteuil, etc …
Et ce qui aurait pu être plus GRAVE : des interventions impératives (sans s’être assurer auparavant que cela ne poserait pas de problème) du « service d’ordre » – les gens à brassards rouge – pour faire reculer vers le « fond de la place » ceux qui stagnaient (c’était pourtant tellement prévisible) dans les « entrées », et qui n’avaient pas envie de quitter ces « meilleures places » pour se retrouver loin, loin, mais à force d’insister, ils finiront par se mettre en marche et déferleront sur ma femme en fauteuil, chacun poussé par les suivants, et un certain nombre d’entre eux, pour ne pas dire un nombre certain, montreront clairement leur désagrément vis à vis de ces personnes en fauteuil, coincé-e-s au milieu du flot devenus des obstacles ! Il y a eut un vrai risque de mise en danger physique de personnes handicapée, mais pire encore, agression morale en raison de leur handicap, et moi j’ai lu de la panique dans le regard de mon épouse, alors que je n’ai pas pu me maintenir à ses côtés !
Propositions pour la suite.
J’ai une idée qui pourrait permettre de réaliser un truc grandiose sans avoir à faire remonter les foules jusqu’à Paris (dans ce cas il faudra: s’attendre à un effritement progressif comme cela a été le cas en 2011 – 2012. Je n’ai aucune idée du coût éventuel. Cela pourrait peut être même faire le buzz. Je pense que cela doit être techniquement possible d’installer des dispositifs de prise de vue pour hologramme sur des scènes de province. De faire passer une partie des spectateurs sous ce portique lorsqu’ils entrent dans la salle et de filmer (pour l’hologramme) leur passage. Cela pourrait se faire en direct, ou en différé, dans différentes villes. Le temps nécessaire pour filmer ces passages et pour que les spectateurs s’installent pourrait être « animé » par des artistes se produisant dans les différentes villes. Sur la grande scène où se tiendrait Jean-Luc pour ce meeting seraient installés plusieurs dispositifs de projection qui feraient apparaître les hologrammes des spectateurs venant aux meeting de Marseille, Lille, Toulouse, etc …. La projection s’effectuerait en différé (les spectateurs étant filmés quand ils arrivent et leurs hologrammes étant projetés pendant l’intervention de Jean-Luc).
Je trouve que cela constituerait un complément logique et hautement symbolique, après avoir dédoublé Jean-Luc de dédoubler les insoumis.
Dernière remarque, au passage, moi qui ait créé un tout petit groupe d’appui (nous sommes 2 réellement actifs) je n’ai hélas pas les moyens de financer les affiches, les tracts, avec 30 € de matériel gratuit tous les 15 jours, mais à chaque fois, pas loin de 30€ de port. Qui plus est, un territoire énorme à couvrir ! Je pense que maintenant les banques vont débloquer un prêt pour financer notre campagne, pour ma part, je n’ai plus les moyens.